Association Naturaliste
pour la
Biologie de la Conservation
Programmes en cours
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Programme Cistude et Bocage
Comment la Cistude d'Europe vit-elle dans un réseau de mares sur une exploitation agricole de la Petite Brenne ?
Il y a peu de connaissances dans ce milieu. Pourtant il y a bien des populations mais les mares se comblent naturellement par manque d'entretien. Autrefois elles avaient une utilité, ce qui n'est plus la cas dans l'agriculture moderne.
Depuis plusieurs années nous suivons cette population qui ne cesse de nous surprendre. Nous retrouvons les cistudes dans les prairies alors même qu'il y a de l'eau dans les mares. Nous avons d'abord suivi des individues par télémétrie, et actuellement 10 sont équipés de GPS pour quantifier cette utilisation de l'habitat terrestre. Les nids sont également suivis, ils nous indiquent que les sols les plus argileux sont utilisés et donnent naissance à des jeunes cistudes viables. La cistude est alors une formidable ambassadrice pour la préservation de notre bocage.
Parallèlement des actions de sensibilisation (école et grand public) sont mises en place.​
Programme Damier de la Succise Euphydryas aurinia
Le Damier de la Succise est une espèce patrimoniale de rhopalocère. Elle a été contactée 2 années de suite (2023 et 2024) sur notre site du Gué de Laveau. Nous souhaitons favoriser sa sauvegarde par des actions de conservation. Pour ce faire, il nous faut évaluer les capacité d'accueil du site pour l'espèce en cartographie la plante hôte, et en recherchant des indices de reproduction (œufs...). Parallèlement, nous allons mener des prospections aux alentours pour rechercher des populations et penser notre gestion en termes de métapopulations.
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Programme Cistude et rivière
La cistude est une espèce bien étudiée depuis de nombreuses années, mais il subsiste des zones d'ombre sur son écologie. C'est le cas des rivières. Est-ce qu'il existe des populations qui vivent intégralement dans des cours d'eau ? Ou sont-ils juste un élément du paysage parmi d'autres ? Et alors, est-ce que ces cours d'eau sont des corridors ou des obstacles à la dispersion de l'espèce ? Pour répondre à ces questions nous couplons 2 approches : une première par un suivi spatial de cistudes capturées en rivière et équipées de GPS. Et une seconde par le biais de la génétique des paysages en collaboration avec l'Université de Rennes. Les crues de 2024 ont complexifiées le programme et 2025 va servir à équiper des individus car pour le moment, seul 1 est suivi. L'échantillonnage quant à lui s'est bien passé et 2025 va permettre de compléter nos prélèvement pour des analyses en 2026.
Le Bocage du Gué de Laveau
Depuis 2021 l'association réalise, et missionne des spécialistes pour faire des inventaires de la ferme du Gué de Laveau (36370 Prissac). Nous sommes actuellement à plus de 1100 espèces inventoriées et dont certaines ne sont connues que de ce site à l'échelle du département de l'Indre, voir de la Région Centre-Val de Loire. Vous pouvez en savoir plus en cliquant ici.
L'objectif est de lier agriculture, biodiversité, recherche et éducation, en participant à la gestion et à la valorisation d'une ferme.
Ce projet, important et de longue haleine, est le socle de nombreux autres auxquels vous pouvez aussi apporter "votre pierre à l'édifice": contactez-nous.
Mais aussi
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Étude par CMR Capture - Marquage - Recapture
Certaines espèces présentent des différences corporelles qui permettent de les individualiser facilement (dessins des Salamandres tachetées par exemple), d’autres se différencient par des marques artificielles (bagues colorées chez les oiseaux notamment). Pour les autres espèces, un marquage individuel est nécessaire (c'est le cas de la Cistude d'Europe ou des papillons). Ceci a pour objectif de recueillir des informations indispensables à la compréhension de la dynamique de leurs populations. Ces données sont essentielles pour proposer des mesures de gestion favorables à leur préservation
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Étude de peuplement
L'étude n'est plus ici à l'échelle d'un groupe d'individus d'une même espèce (qui compose une population), mais à l'échelle de plusieurs espèces au sein d'un même milieu : ce qui compose un peuplement (ou communauté). Les peuplements dépendent de la structure des milieux qu'ils occupent. Des suivis simples permettent de noter des évolutions ou des déséquilibres qui peuvent nous amener à revoir notre gestion conservatoire de certains sites en fonction des objectifs.
Certaines études peuvent être impactantes pour les populations, les individus et les milieux (dérangement, piétinement...). A l'image d'un médecin et d'un patient, il peut être nécessaire de réaliser des diagnostics pour des populations dont on constate la raréfaction voire l'effondrement. Il nous faut agir pour tenter d'enrayer cette spirale : c'est le principe de la biologie de la conservation.
De nombreuses espèces sont protégées et nécessitent des autorisations de capture pour toute manipulation.
Notre action doit se faire en mesurant le rapport bénéfices/risques.